Lutte contre la pauvreté : un engagement historique du CESE

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Le Président de la République a dévoilé au Musée de l'Homme sa stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté.

La lutte contre la pauvreté constitue un engagement historique du Conseil économique, social et environnemental qui, dans le cadre d'une résolution adoptée en février 2017, avait réaffirmé sa mobilisation sur ce sujet et s'était engagé à "poursuivre résolument la lutte contre la grande pauvreté".

Le Conseil a été particulièrement mobilisé dans l'élaboration de la stratégie nationale Antoine Dulin, Vice-Président du CESE, a notamment présidé la concertation "Prévenir la vulnérabilité des jeunes et favoriser leur insertion", qui a fait la proposition d'une obligation de formation jusqu'à 18 ans. 

Le CESE a également publié ces deux dernières années des avis majeurs sur les questions liées à la pauvreté, dans le cadre des travaux de la section des affaires sociales et de la santé :

  • L'avis « Prévenir les ruptures dans les parcours en protection de l'enfance » présenté le 13 juin dernier, réalisé sur saisine gouvernementale et rapporté par Antoine Dulin, formule des préconisations concrètes pour lutter contre la pauvreté chez les jeunes. Il appelle en particulier à garantir pour tout et toute jeune de 18 ans, sous condition de ressources, sortant ou non de l'ASE, un parcours d'accompagnement vers l'insertion assorti d'une garantie de ressources.
  • L'avis « Combattre l'isolement social pour plus de cohésion et de fraternité » présenté le 28 juin 2017, rapporté par Jean-François Serres, propose des pistes d'interventions concrètes pour prévenir et réduire l'isolement social et préconise de faire de ce combat une grande mobilisation nationale. Il recommande particulièrement l'adoption d'une approche transversale dans les plans gouvernementaux de lutte contre la pauvreté, avec l'intégration de mesures de lutte contre l'isolement social dans ces stratégies
  • Le CESE a également adopté, le 25 avril 2017, un avis sur le « Revenu minimum social garanti », rapporté par Martine Vignau et Marie-Aleth Grard, qui préconise d'ouvrir le RMSG dès l'âge de 18 ans aux jeunes ni en études, ni en emploi, ni en formation qui ne bénéficient d'aucun soutien de leurs parents, qui contractualiseront avec un dispositif d'insertion vers et dans l'emploi.